• Ça me fait rire

    Mon mouflet va au centre de loisirs en attendant que ses parents soient en vacances. Il a l’habitude, c’est tous les ans la même chanson. L’avantage du centre c’est que les gamins sont occupés, ils font des sorties et en plus il crée du lien avec ses futurs copains de collège. En effet le mouflet entre au collège à la rentrée, putain la claque que je prends ! Je me vois encore l’amener à la maternelle, et là, bim, c’est le collège. Il grandit et moi je vieillis 

    L’autre jour, il revient du centre et me dis « y a une fille qui est venue me dire que sa copine était amoureuse de moi, mais moi j’suis pas amoureux d’elle ». Il était un poil énervé car pour le moment les filles ça n’est pas son centre d’intérêt premier. On va même dire que lorsqu’on lui pose des questions sur le sujet il a tendance à s’énerver, rougir, souffler, bref c’est un sujet qui le gène. Alors que moi ça me fait rire.

    Je lui ai demandé ce qu’il avait répondu à cette fille qui faisait le messager. « Je lui ai dit que moi je ne l’aimais pas, mais elle a insisté et ça m’a gonflé, je lui ai répété que je ne l’aimais pas ». Ah le bourreau des cœurs ! Je me doutais bien qu’elles allaient commencer à tourner autour de lui, c’est un beau gamin (et je ne dis pas ça parce que c’est le mien). Il a de beaux yeux verts clairs qui ressortent grâce à son bronzage, il a une coupe moderne (avec gel et tout le bordel, séance coiffage tous les matins pour bien mettre ses cheveux pour être stylé). Bref, c’est un beau gosse qui prend soin de lui. Je lui ai expliqué qu’il fallait être diplomate pour dire ce genre de choses, car les mots peuvent être blessants. J’espère qu’il a compris et qu’il fera la prochaine fois preuve de tact.

    Ça y est mon mouflet va commencer à avoir des amoureuses, je n’ai pas fini de me faire du soucis, j’vais être obligée d’aborder la sexualité, les relations amoureuses, … ça ne me gêne pas, je suis plutôt ouverte d’esprit et c’est mon rôle de le faire, mais avec tout ça on prend un sacré coup de vieux.

    Hasta la vista.

     


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  • Moi je, moi je, moi je…

    Ils me gonflent les « moi je ». Ma collègue par exemple c’est le genre de personne qui aime parler d’elle, elle ramène tout à elle. Si je lui dis que j’ai mal au bras, elle a encore plus mal que moi.  Elle souffre et elle a toujours plus mal que les autres. On va dire que c’est la championne du monde de la souffrance toutes catégories confondues ! C’est pénible ce genre de personne.

    Je suis en stress, aujourd’hui s’écrit le destin de maman. On saura si on peut la soigner ou pas  de son cancer. Si elle fait une chimio, j’ai peur qu’elle ne s’en relève pas. Ses problèmes de mémoires se sont « stabilisés » par contre elle n’a plus le droit de conduire (et c’est tant mieux car j’allais le lui interdire, je suis heureuse que l’interdiction vienne du médecin). Elle l’a mal pris, elle a pleuré, mais c’est mieux ainsi, elle était dangereuse et parfois elle cherchait sa voiture pendant des plombs parce qu’elle avait oublié où elle l’avait garé.

    Aujourd’hui c’est ma sœur qui l’accompagne, pour une fois ce n’est pas moi, je n’ai pas pu me libérer. Et bien j’ai l’impression que ma frangine attend une médaille parce qu’elle accompagne notre mère ! Quand on l’écoute c’est compliqué (alors qu’elle est en vacances), il a fallu que je cours pour que ma mère puisse avoir le droit à une ambulance pour aller à l’hôpital parce que ma frangine trouvait ça trop fatiguant d’aller la chercher et la ramener.

    Bref, tout va pour le mieux. Je suis toujours aussi irritable, fatiguée et angoissée, mais je me soigne à grand coup de câlins, bisous et d’amour.

    Merci d’être là, même si moi je n’y suis pas vraiment.

    Je vous embrasse fort.

    Hasta la vista


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